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Wellenstein Aurelie: Mers Mortes

Wellenstein Aurelie: Mers Mortes

L'histoire: 

Mers et océans ont disparu. L'eau s'est évaporée, tous les animaux marins sont morts.

Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines..., arrachent l'âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l'humanité, peuvent les détruire.

Oural est l'un d'eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu'il protège depuis la catastrophe. Jusqu'au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.

Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes... De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l'objectif de ce dangereux périple.

Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?

 

Mon avis:

Pour cette quatrième lecture d'Aurelie Wellenstein, je commence à connaître un peu l'auteure. Et donc je retrouve certaines caractéristiques de tous ses autres romans.

Un jeune protagoniste arraché à sa vie qui va devoir triompher d'une épreuve en faisant des choix difficiles. Une histoire mettant en scène (de façon plus ou moins cruciale) des animaux. Du fantastique.

Comme pour ses autres romans, l'histoire racontée ici est agréable à lire, pousse à vouloir tourner les pages pour la suivre sans véritable temps mort.

Ici, nous sommes dans une dystopie, dans un futur privé d'eau et paradoxalement menacé par des créatures marines. Les Pirates représentent peut être un espoir, ils n'en restent pas moins des tueurs qui condamnent des communautés dans leur quête. 

Outre l'histoire romanesque, un intéressant questionnement sur notre impact sur les mers, même si ce n'est pas le sujet, juste le back-ground de l'histoire.

Et toujours une présence animale (ou plusieurs, l'une étant cachée... mais chut pas de spoiler!)

La encore, comme les précédents livres, certaines scènes sont à réserver à un public adolescent. Mais le traitement de l'histoire n'est pas trop "ado" et comme toujours Aurelie Wellenstein résiste aux happy-end faciles, aux choix soft ou "corrects" pour sauver ses personnages. Chacun a des cotés sombres et doit les assumer.

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