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Robert Conrad 1 jour 1 série Tv article 5 bis

Robert Conrad 1 jour 1 série Tv article 5 bis

Actualité oblige, la mort de l'acteur Robert Conrad en ce mois de Février 2020 m'amène à compléter l'article 5 des mystères de l'ouest avec d'autres séries dont il fut le héros. De la célébre "les têtes brulées" à d'autres moins connues mais pourtant présentes dans ma mémoire...

Tout d'abord un petit résumé de la vie de Robert Conrad:

Robert Conrad naît et grandit à Chicago. S'étant émancipé à 15 ans, il devient boxeur à l'âge de seize ans dans la catégorie poids plume (il mesure 1,67 m), mais aussi livreur de lait puis docker le jour, tout en se produisant comme chanteur dans des cabarets le soir. Quelques années plus tard, il réussit à intégrer un programme d'études théâtrales à l'université Northwestern et se lance dans une carrière d'acteur.

Engagé par les studios Warner Bros, Robert Conrad débute au cinéma puis décroche en 1958 des petits rôles dans des séries télévisées Colt 45, Maverick, 77 Sunset strip.

Il tient pendant quatre ans le rôle de Tom Lopaka pour la série Intrigues à Hawaï (Hawaiian Eye, 1959-1963). Il enchaîne ensuite les premiers rôles dans des séries du petit écran.

De 1965 à 1969, il obtient le succès en incarnant le personnage de James T. West dans la série Les Mystères de l'Ouest. Pour les besoins de la série, il réalise lui-même ses cascades et scènes de bagarre — pour ceci, il sera intronisé dans les années 2000 au Hall of Fame des cascadeurs. Après l'arrêt de la série, il continue d'apparaître de temps en temps dans diverses séries (Mannix, Mission: Impossible, Columbo).

En 1972, il incarne l'espion Jake Webster dans L'Homme de Vienne.


De 1976 à 1978, il renoue avec le succès en tenant le rôle de l'aviateur Greg « Pappy » Boyington, héros de la guerre dans le Pacifique, dans la série Les Têtes brûlées qui lui vaudra une nomination au Golden Globe du meilleur acteur. Il aime tellement ce rôle qu'il ira même jusqu'à passer son brevet de pilote.


À la fin des années 1970, il reprend un rôle similaire à celui de James West dans la série Sloane, agent spécial (1979).

Il retrouve également son camarade Ross Martin en 1979 et 1980, à l'occasion de téléfilms tirés de la série Les Mystères de l'Ouest qui fit d'eux des vedettes du petit écran.
Robert Conrad meurt le 8 février 2020, à l’âge de 84 ans d'un arrêt cardiaque, à sa résidence de Malibu en Californie.

L'Homme de Vienne (Assignment Vienna) est une série télévisée américaine en huit épisodes de 45 minutes produite par Eric Bercovici et Jerry Ludwig, diffusée entre le 28 septembre 1972 et le 10 mars 1973 sur le réseau ABC.
En France, la série a été diffusée à partir du 14 avril 1974 sur la première chaîne de l'ORTF.

Au Jake's Bar, dans une rue branchée de la capitale viennoise, dans une atmosphère située à mi-chemin entre Casablanca et Le Troisième Homme, Jake Webster déjoue les intrigues derrière son comptoir. En fait, son bar est une façade pour un ancien agent secret travaillant parfois pour le compte du gouvernement américain à un moment où la Détente est à l'ordre du jour entre Américains et Soviétiques. Souvent obligé, contre son gré, de suivre les instructions de son supérieur direct, le major Bernard Caldwell, il se heurte régulièrement au chef de la police de Vienne : Hoffmann.

Jake Webster est le prototype d'un ex des services secrets qui continue de proposer ses services à son supérieur le Major Caldwell. Webster semble avoir sillonné l'Europe plusieurs années. Quant à son attitude tout au long des 8 épisodes que compte la série,  Webster se doit de demeurer discret, s'appuyant sur un réseau d'indicateurs dont certains ont une moralité plus que douteuse.
En définitive, Jake Webster navigue en eaux troubles bien loin des fastes de James Bond. Dans le cadre de ses missions, Webster s'appuie sur le Major Caldwell qui, même si cela n'est pas clairement explicité dans les épisodes, représente les Services Secrets américains à Vienne (son bureau est d'ailleurs situé dans l'ambassade). Or, cette aide lui est singulièrement précieuse car Webster se heurte souvent au commissaire Hoffmann. Ce dernier n'apprécie pas du tout le comportement d'outsider de Webster et tente souvent de le mettre en état d'arrestation ou du moins de le freiner dans ses différentes entreprises.

 

Le générique: Il présente les images typiques de la ville de Vienne en alternance avec des plans de Robert Conrad au volant de sa Corvette jaune, un bolide utile pour les nombreuses poursuites qui jalonnent les épisodes. L'ensemble est soutenu par les partitions musicales de Dave Grusin (le compositeur attitré des films de Sydney Pollack dans les années 1970).
Séquence d'ouverture: Avec ou sans Webster présent à l'image, elle permet de cerner ce qui est le nœud de l'intrigue : l'évasion de Floyd Macklin dans La Dernière Cible, le vol d'une couronne royale dans Attaque par la dame, l'assassinat d'un proche de Webster dans Le Mystérieux Rayon vert, etc...
Séquences d'action: Les scènes d'action de L'Homme de Vienne se caractérisent par un sens de l'efficacité : bagarres rapides et soigneusement chorégraphiées où Robert Conrad peut apporter toute sa crédibilité de boxeur, poursuites en voitures dans un style qui rappelle celles de Bullitt et de French Connection, poursuites à pied, etc.

 

Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep puis Black Sheep Squadron — en français : « L'escadrille des brebis galeuses ») est une série télévisée américaine comportant un pilote de 120 minutes et trente-cinq épisodes de 47 minutes, créée par Stephen J. Cannell et diffusée entre le 21 septembre 1976 et le 6 avril 1978 sur le réseau NBC.
En France, la série a été initialement diffusée entre le 27 mars 1977 et le 9 décembre 1979 sur Antenne 2 puis rediffusée durant les années 1980 sur cette même chaîne.

Librement inspirée des exploits de Gregory « Pappy » Boyington et de son « Black Sheep Squadron » durant la guerre du Pacifique lors de la Seconde Guerre mondiale, cette série met en scène les aventures de ces pilotes anticonformistes et téméraires pilotant leur Corsair.


Le commandant Greg « Pappy » Boyington devait son surnom au fait qu'il était sensiblement plus âgé que ses pilotes. Il possédait une chienne Bull Terrier appelée Mascotte puis Barback (« Meatball » dans la version originale). Avec ses pilotes indisciplinés mais valeureux, il est en butte aux persécutions du colonel Lard. Mais le supérieur de celui-ci, le général Moore, est bien conscient des qualités de Boyington et modère son subordonné.

 

Le nom des îles du Pacifique où se déroule l'action a été modifié par rapport à la réalité : c'est ainsi que l'escadrille est basée à Vella la Cava (dans la réalité Vella Lavella) et l'état-major du général Moore se situe à Espritos Marcos (dans la réalité Espiritu Santo).
Le nom original de la série (Baa Baa Black Sheep), nom de baptême de l'escadrille de Gregory Boyington, est fondé sur la chanson enfantine Baa, Baa, Black Sheep. Toutefois, cette comptine n'est pas le chant que l'on peut entendre au début de chaque épisode (couvert dans la VF par le discours d'ouverture). Le chant en question est Le Chant des Whiffenpoofs  (We are poor little lambs/Who have lost our way/Baa! Baa! Baa!). Le sens connoté du mouton noir qui ne suit pas le troupeau est identique en anglais. Bien qu'immatures, les pilotes ne s'en laissent plus conter par l'administration des Marines…

L'épisode pilote est un film en lui-même, très différent du format des épisodes ultérieurs du feuilleton (50 min) ; on y voit Greg Boyington, déjà as des volontaires Tigres volants en Chine à bord d'un Curtiss P-40, s'apercevoir que l'arrivée des Mitsubishi Zero sen a surclassé son appareil. La manière dont Boyington subtilise à ses propres fins une escadrille fonde sa légende et son autorité toute paternelle sur ses pilotes, enfin équipés des Chance Vought F4U Corsair. Tout au long des épisodes, les capacités techniques de l'avion seront éprouvées et dépassées (missions de bombardement, torpilles, réservoirs additionnels, atterrissages en conditions atypiques).

 

Générique: une voix nous lit un texte "Pendant la deuxième guerre mondiale, le ccommandant des Marines Greg "papy" Boyington était à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Celle-ci était composée de marginaux et d'aventuriers qui devinrent les terreurs du Pacifique Sud, on les appelait...les têtes brulées". La musique commençe alors. Une sirène d'alarme de raid aérien retentit et les membres de l'escadrilles se précipitent pour rejoindre leurs appareils qui décollent et se retrouvent en formation. Encore un générique caractéristique et inoubliable qui fonctionne encore aujourd'hui...
 
Et à l'époque, le fait que les images de dogfight (combats aériens entre avions) soient reprises de séquences avec des avions allemands ne nous choquait pas...

 

Sloane, agent spécial (A Man Called Sloane) est une série télévisée américaine en un téléfilm-pilote et douze épisodes de 52 minutes créée par Cliff Gould et diffusée entre le 22 septembre 1979 et le 22 décembre 1979 sur le réseau NBC. Lors de son lancement sur NBC, la série était opposée à Pour l'amour du risque (Hart to Hart), l’un des succès d'ABC, et a été annulée après la diffusion de douze épisodes.
En France, la série a été diffusée du 8 mars 1981 au 23 août 1983 sur TF1

Thomas Remington Sloane III est un agent spécial de L'U.N.I.T. (organisation gouvernementale dissimulée dans un magasin de jouets) qui, allié à un ordinateur, combat l'organisation criminelle K.A.R.T.E.L.. Il est secondé dans ses missions par Torque, un agent afro-américain doté d'une main mécanique armée de gadgets.
A la fin des années 1970, la plupart des séries visibles à la télévision s'inspirent d'un double courant. Soit le réalisme , soit la débauche de moyens dans un style James Bond.  Le choix de produire une série telle que Sloane, avec des spécificités clairement identifiables quant au rôle joué par la gent féminine, les postures adoptées par les méchants de service et les motifs de ces derniers, apparaît être en adéquation avec ce qu'est devenu le personnage de 007 à la fin de ces années 1970. Incarné par Roger Moore, le héros de Ian Fleming a une dimension exagérée par la débauche de moyens mis en œuvre dans la conception de ses aventures ce qui a pu inciter les créateurs de Sloane à produire une série télévisée de cette ambition.

 

Le générique est assez quelconque cette fois, reste les points notables: le QG de l'organisation planqué dans un magasin de jouet et la main mécanique de Torque qui pouvait interchanger ses doigts en autant de gadgets que nécessaire à l'accomplissement des missions. Le personnage de Sloane lui restait l'espion dragueur mais efficace proche de Moore incarnant James Bond avec un peu plus de punch (Conrad était plus sportif que Moore..)
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